Comment se répartir les tâches au sein d'un groupe ?


Méthode : juste on discute
Outil : je prends je laisse

Constats / problème

  • Inégalités d’implication des gens. Certains prennent plus à la légère que d’autres mais sur la répartition des tâches plus carrées, certains vont faire plus que d’autres
  • Comment faire quand certains sont plus efficace et donc font plus de rendus visibles. Là où d’autres produiront moins.
  • Derrière qui va faire quoi : comment éviter que certains soient catégorisées comme faignant ? Éviter que ceux qui fournissent plus en veulent / stigmatisent ceux qui font moins ?

Débat

  • Ce n’est pas le temps qui doit être égalitaire mais la tâche. La limite c’est de ne pas se sentir frustré. Il faut une acceptation des inégalité. Le but est que le travail soit bien fait et que chacun se soit senti bien.
  • Ceux que ça énerve, ils peuvent aller aider, se sentir solidaires.
  • Il faut aider ceux qui ont du mal et pas faire à leur place.

Trucs et astuces

  • Se mettre d’accord sur l’objectif / l’enjeu. C’est quoi la note visée ? C’est quoi l’objectif du projet , Déduire de ce qui nous porte individuellement ce vers quoi nous irons collectivement afin d’impliquer chacun.
  • Rendre visible et célébrer les actions de chacun. Permet de valoriser la contribution, même la plus petite possible. Au lieu de s’énerver sur les feignant, passer par la motivation.
  • Créer et rendre visibles les endroits d’implications. Laisser la place à l’implication. Qu’on fasse tout à la place des autres ne facilite pas l’implication. Pour que les gens prennent leur place, il faut laisser la place.
  • Répartir les tâches entre tout le monde avec l’accord de tous. Eviter les frustrations, remplir les besoins de chacun. Dire dés le début ses points forts et ses difficultés. On a pas tous les mêmes capacités ;
  • Expérimenter sur les tâches qui le permettent. Accepter la casse, les erreurs. S’autoriser l’expérimentation sur des sujets pas brulants / lorsque l’enjeu collectif autour de la tâche le permet. Laisser la main à ceux qui veulent se tester / faire confiance à des novices ou à des nouvelles méthodes.
  • Re-répartir régulièrement les tâches / répartitions régulièrement / requestionner la répartition / faire des points d’étape.. A travers des rituels. On peut avoir parfois envie de défis, des fois de simplicité,…Permet de détecter les endroits où quelqu’un a eu du mal à avancer, de répartir pour épauler ou changer de personnes. Permet à chacun de s’autoriser plus facilement à prendre sur soi sur des temps courts pour travailler sur ses faiblesses. Définir si c’est seul, à plusieur et planifier les moments.
  • Définir des référents. Soit par tâche, soit garant des deadline. S’appuient sur des relevés de décision.
  • Lâcher prise sur les inégalités. Parfois on fait à la place de quelqu’un d’autre, mais si on le fait c’est que ça nous apporte. Si ça ne nous apporte pas, ne le faisons pas. Mais rendons visible / célébrons ce que nous accomplissons. Ca motive ceux qui ne font rien / sert de substitu à la rancoeur. Lacher le mythe du "tous participants tout le temps, surtout dans les groupes à plus de 12 avec le 90 9 1.
  • Mettre en place des dispositifs de régulation des tension. Evite les non dits,…
  • Définir des dispositifs d’exclusion ; ils fixent les limites du groupe. Ne jamais « mettre ua placard » : on est dedans ou dehors. Si on est dedans et pas impliqués, il faut toujours disposer dun endroit d’implication. Permet d’éviter les logiques de passager clandestin dans le cas où elles dépassent les limites du groupe.
  • La règle du 90/9/1 : actifs, réactifs, passifs.
  • Pas aborder le travail en groupe VS le travail fait individuellement.

Outils

  • Exemple Trello. Des outils de gestion de projet souples pour se répartir et rendre visible la répartition, lister les taches non réparties mais aussi mettre les deadline.